Dès que les premières interventions de liposuccions étaient réalisées, les spécialistes en chirurgie esthétique ont pensé à réutiliser les amas de graisse aspirée afin de la réinjecter dans une autre zone du corps du patient, au profit d’un comblement.
Le principe est que ce procédé consiste à effectuer une véritable auto-greffe des amas de graisse sur la base d’une réinjection de la graisse prélevée sur la silhouette du patient.
Dit aussi la « liposctructure du visage« , elle permet de restaurer la plénitude faciale amaigrie ou marquée par les premiers signes de vieillissement.
Le lipofiling du visage consiste en une réinjection de la propre graisse du patient afin de combler les creux, les rides profondes et les sillons nasogéniens ou les dépressions naturelles du visage.
La lipostructure faciale est indiquée pour les personnes qui désirent combler les rides localisées sur le visage. Ce sont les rides horizontales du front, les rides du lion, les pattes d’oie, les sillons nasogéniens et les plis d’amertume.
Le rendez-vous de consultation est l’occasion pour le chirurgien esthétique d’interroger le patient sur son besoin et ses attentes.
Il réalise aussi un bilan clinique complet et notamment un bilan sanguin conformément aux prescriptions.
Une minutieuse étude de l’élasticité et de la qualité de sa peau ainsi que du site donneur et receveur de la graisse en vue de proposer un effet esthétique, notamment grâce à une série de photographies.
Le chirurgien esthétique s’assure également que le patient ne présente aucune contre-indication à cette opération et lui informe sur les risques et les complications éventuelles.
La phase de prélèvement des amas de graisse est réalisée au niveau d’une région donneuse comme le ventre, les cuisses, les hanches ou les genoux…
Le chirurgien esthétique ne prélève que la masse nécessaire au lipofilling et profite parfois de l’intervention pour effectuer une liposuccion complète. Elle consiste en une autogreffe de graisse car les sites donneurs et receveurs figurent sur le corps du patient lui-même.
Il faut noter que la graisse injectée est un produit parfaitement tolérée par l’organisme. Il n’existe donc aucun risque de rejet ni d’allergie.
Ensuite, deux procédés sont possibles :
Ce qui est plus important, c’est de préserver le plus grand nombre des cellules de graisses vivantes pendant le transfert afin qu’une importante proportion de la greffe prenne.
La phase d’injection de la graisse au niveau de la région receveuse se déroule sous une forme de micro-billes de tissu de graisse qui sont réparties sur l’espace à remplir, pour que les cellules greffées soient au contact direct des capillaires, et sont capables de leur fournir l’oxygène et les nutriments nécessaires pour leur survie.
Dans son travail, le chirurgien esthétique doit éviter d’injecter plus de 500 gr de graisse pendant une seule séance afin d’éviter la nécrose du tissu de graisse.
Des ecchymoses et un œdème se résorbent après 2 semaines.
30 % de la masse de graisse injectée est éliminée pendant les semaines qui suivent l’opération.
Au bout d’un mois, le reste des cellules de graisse est totalement intégré aux tissus.
Il est important de distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. Ces dernières sont en règle générale et peuvent avoir la forme d’une infection souvent prévenue par un traitement antibiotique et un drainage.
Un pneumothorax qui peut faire l’objet d’un traitement spécifique : une lésion des organes sous-jacents intrathoraciques qui n’a jamais été constatée en pratique.