La notion de « calvitie » dite également « alopécie androgénétique héréditaire » se réfère à une perte irréversible des cheveux. Ce dernier est un phénomène qui touche les hommes en particulier. En réalité, les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la calvitie.
En effet, 1 homme sur 2 est touché par la calvitie dès l’âge de 40 ans contre 2 femmes sur 10, d’après une étude de Science & vie publié en 2017.
Le risque de perte de cheveux chez un homme se renforce en grande partie avec la vieillesse : 20% des hommes dans les 20 ans les 50 % aux 50 ans. Une seconde statistique concerne les hommes a montré que 2/3 de la gent masculine subissent une perte de cheveux vers l’âge de 35 ans en moyenne.
Chez les femmes, les changements hormonaux pendant la ménopause font partie des causes responsables de l’alopécie androgénétique ainsi que d’autres éléments tels que l’accouchement ou un grand stress.
Aujourd’hui, la chirurgie réparatrice offre un ensemble de solutions qui sont à la fois efficaces et maîtrisées, sans réaliser des interventions lourdes.
D’après le site web de l’international Society of Hair Restauration Surgery (ISHRS), le nombre des hommes qui sont à la recherche de traitements médicaux et chirurgicaux éprouvés pour en finir avec la perte de cheveux a augmenté de 13% entre 2016 et 2019 avec un total de 735.312 actes chirurgicaux de restauration capillaire étaient réalisés dans le monde en 2019. Ce qui représente une augmentation de 16 % par rapport à l’année 2016.
Cette méthode se base sur un prélèvement au niveau de la région occipitale d’une bandelette que la taille varie selon le nombre de greffons requis.
Le chirurgien spécialiste chez TMS commence par fixer la longueur et la largeur de la bande qu’il faut prélever, les cheveux sus-jacents afin de pouvoir cacher la cicatrice de façon immédiate suite à leur prélèvement et leur maintien avec un adhésif.
Les cheveux localisés au niveau de la bande sont rasés avec une longueur de 3 mm en moyenne ce qui permet d’obtenir une visualisation précise en matière d’orientation des racines pilaires et de garantir un prélèvement qui respecte l’intégrité des unités folliculaires.
Ensuite, une série d’injections est effectuée en utilisant une aiguille ultra fine pour réaliser une anesthésie du site donneur afin de rendre le prélèvement totalement indolore.
L’incision du cuir chevelu est exercée sous loupes à fort grossissement en vue d’être strictement parallèle au sens de l’orientation des tiges pilaires pour réduire au maximum le pourcentage de transsection et pour sauvegarder le capital de la région donneuse.
La greffe de cheveux FUT ne laisse qu’une fine cicatrice du type un trait discontinue et fin totalement noyée au niveau des cheveux sus et sous-jacents pratiquement invisible.
Le principe de cette technique consiste à réaliser un prélèvement des unités folliculaires « une par une » en utilisant une sorte de bistouri cylindrique dit le « Punch » que le diamètre varie entre 0,7 et 0,9 mm selon fonction les propres caractéristiques des cheveux de chaque patient en matière de texture et de calibre.
L’avantage de Cette procédure réside dans le fait qu’elle ne laisse que des mico-cicatrices punctiformes avec une taille inférieure aux 1 mm qui demeurent invisibles même lorsque les cheveux soient coupés très court.
Suite au rasage de la région donneuse, la densité folliculaire est donc mesurée afin de fixer le nombre des UF prélevables. Il faut souligner qu’il est primordial de ne pas faire des prélèvements de plus de 30% des UF présentes dans le cm² en vue de pouvoir éviter que le site donneur ait plus tard une apparence clairsemée.
La phase de prélèvement doit donc être réalisée au niveau de la plus grande surface possible afin que la baisse de densité sur la partie donneuse soit à la fois harmonieuse et imperceptible à l’œil nue.
Suite à une anesthésie locale de la région donneuse, le chirurgien spécialiste procède de façon minutieuse à isoler et à extraire les UF.
Dite également la « greffe de barbe et de moustache », elle fait partie des nouvelles solutions de traitement de la calvitie et elle permet de densifier la pilosité sur les joues, le menton et la lèvre supérieure.
La greffe de la barbe est préconisée pour un homme « imberbe »: celui dont la barbe est clairsemée ou qui désire masquer une cicatrice.
Au bout de cette intervention, la repousse des nouveaux poils est visible après 3 à 4 mois après mais le patient doit attendre 12 mois afin d’atteindre le résultat définitif.
Un acte de correction des imperfections de la ligne sourcilière. Elle est indiquée pour un homme qui désire masquer une perte totale ou partielle de sourcils de façon à la fois esthétique, efficace et harmonieuse.